Vie de l'association en 2018
Le vendredi 7 décembre 2018 :
La respiration des animaux,
conférence de Philippe Sébert,.
La respiration des animaux,
conférence de Philippe Sébert,.
Ill. P. Virion
La conférence sur « La respiration chez les animaux », illustrée par de nombreux schémas et photos, a proposé un certain nombre de réponses aux questions posées dans sa présentation. Tout d’abord, pourquoi les animaux dont l’Homme bien sûr, doivent-ils respirer ? La réponse est simple : tout être vivant a besoin d’énergie pour vivre. Cette énergie résulte du travail d’un organite cellulaire : la mitochondrie. Le processus mis en jeu nécessite de l’oxygène qui doit provenir du milieu ambiant, air ou eau. Il y a donc obligation d’apporter le milieu ambiant au niveau des surfaces d’échanges c'est-à-dire d’assurer une ventilation. Les systèmes anatomiques assurant les échanges gazeux (oxygène du milieu vers les cellules, gaz carbonique CO2 en sens inverse) sont très divers et bien sur adaptés à l’animal dans son milieu (rappelons que l’eau contient environ 30 fois moins d’oxygène que l’air). Ainsi, de la trachée ou de la branchie compressible des insectes au poumon alvéolaire des mammifères en passant par la branchie des poissons et crustacés, la nature a mis en œuvre des systèmes particulièrement efficaces pour récupérer le précieux oxygène dans le milieu. Il apparaît que si la ventilation (apporter le milieu ambiant aux surfaces d’échanges) est évidemment indispensable, les processus de diffusion (qui sont passifs) permettent le transfert au travers de différentes membranes, la circulation sanguine (plus ou moins développée selon les espèces) assurant le transport de l’oxygène par le sang, des surfaces d’échanges jusqu’aux cellules (lieu d’utilisation). L’ensemble de ces processus s’appelle « La Respiration » et est soumis à régulation pour assurer les besoins de l’animal dans son environnement.
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Le vendredi 9 novembre 2018 :
Le "petit train" de Morlaix à Primel-Trégastel et l'hôtellerie de Primel-Trégastel,
conférence de jean Quinquis.
Le "petit train" de Morlaix à Primel-Trégastel et l'hôtellerie de Primel-Trégastel,
conférence de jean Quinquis.
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Le vendredi 12 octobre 2018 :
Visite du château de Tronjoly en Cléder
Patrimoine de Plougasnou remercie Monsieur Hubert de Sagazan et Madame Geneviève de Villartay pour leur accueil aussi chaleureux qu'instructif.
Visite du château de Tronjoly en Cléder
Patrimoine de Plougasnou remercie Monsieur Hubert de Sagazan et Madame Geneviève de Villartay pour leur accueil aussi chaleureux qu'instructif.
Depuis 1535, Tronjoly a traversé les siècles, sauvegardé par la même famille.
Sur la terrasse à balustrade de pierre, au sud, dominant la cour et sa vasque de pierre monolithique, se trouvent la chapelle XIXème et une tour d'angle du XVIème. De cette terrasse la beauté du monument nous surprend.
L'aile Est et la tour carrée, avec son escalier de pierre à vis coiffé d'une voûte, vestige du gothique flamboyant, sont du XVIème. La Renaissance y a laissé des traces : meneaux à linteaux en accolade, entre autres...
Au Nord, le corps de logis remanié au XVIIème, contient un escalier à rampe de fer forgé, coiffé d'un plafond peint. Lucarnes à frontons triangulaires et en hémicycle.
A l'Ouest la porte monumentale ouvre sur d'anciens communs du XVIIème
Le docteur André de Sagazan, décédé à Tronjoly en 2014 dans sa 100 ème année, a vu , en juillet 1981,le classement par les Monuments historiques de la plupart des parties de son manoir. Un de ses fils, Hubert , a depuis, repris le flambeau.
Lydie Kerdilès
Cl. P. Virion
Cl. J-F Joly
Cl. C. le Noan
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Le vendredi 8 juin 2018 :
Sortie annuelle à Roscoff.
Le Roscoff insolite par Dany Guillou-Beuzit, maitre de conférences de lettres a I'UBO (retraitée) que Patrimoine de Plougasnou remercie chaleureusement.
Visite du centre de Perharidy (peinture de Charles de Kergadiou, …)
Sortie annuelle à Roscoff.
Le Roscoff insolite par Dany Guillou-Beuzit, maitre de conférences de lettres a I'UBO (retraitée) que Patrimoine de Plougasnou remercie chaleureusement.
Visite du centre de Perharidy (peinture de Charles de Kergadiou, …)
Peintures de Kerga.
Cl. P. Virion
Cl. J.-F. Joly
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Le vendredi 11 mai 2018, après-midi :
"Le domaine de Keranroux en Ploujean"
sortie organisée par J-F Joly.
M. de Couessin a présenté son manoir XVllle-XIXe siècles, la chapelle néo-gothique édifiée par le comte Paul-Emile de la Fruglaye et Roz ar Menez, la ferme modèle créée en 1857 par le vicomte Paul de Nompere de Champagny, ainsi que le parc et son pigeonnier.
Patrimoine de Plougasnou lui présente ses plus vifs remerciements.
"Le domaine de Keranroux en Ploujean"
sortie organisée par J-F Joly.
M. de Couessin a présenté son manoir XVllle-XIXe siècles, la chapelle néo-gothique édifiée par le comte Paul-Emile de la Fruglaye et Roz ar Menez, la ferme modèle créée en 1857 par le vicomte Paul de Nompere de Champagny, ainsi que le parc et son pigeonnier.
Patrimoine de Plougasnou lui présente ses plus vifs remerciements.
Roz ar Menez en Ploujean
Sur le territoire de Ploujean, se voit encore une de ces fermes modèles à Roz ar Menez créée de 1857 à 1866 par le vicomte Paul de Nompère de Champagny, propriétaire du manoir voisin de Keranroux. Homme érudit, ce dernier baigne dans un milieu familial fortement préoccupé par l'amélioration de l'agriculture et de l'élevage. Son beau-père Emmanuel de Saisy est président du comice de Rostrenen et son beau-frère Louis de Saisy est propriétaire de la ferme-école de Castellouenan à Paule (Côtes d'Armor). Lui-même est en 1875 élu président de la société d'agriculture de Morlaix. A partir de 1884, il est directeur de la section spéciale d'agriculture de l'Association bretonne.
Pour concrétiser ses idées, Paul de Champagny conçoit lui-même la ferme de Roz ar Menez. Pour cela, il constitue un domaine de 83 hectares de 1857 à 1864 en regroupant des parcelles issues d'une quinzaine d'exploitations, remembrant les terres et supprimant les nombreux fossés et turons. Son pari est la modernité.
Il pratique un assolement de 7 ans. L'amendement des terres se fait à partir des engrais traditionnels (fumier, boues d'étang) mais aussi des apports de sable de mer (maerl, trez) et des engrais chimiques que les chemins de fer commencent à apporter en quantité dans la région de Morlaix. Pour l'élevage, après avoir rendu ses terres suffisamment riches, il sélectionne les vaches britanniques Durham de grande qualité et incite ses voisins et paysans à produire cette race. Le matériel agricole est du "dernier cri". David Madec nous les cite: "charrue Garnier, araire et semoir Bodin, extirpateur Coleman, herses Houard, rouleau Croskill, bref une multitude d'instruments primés lors des concours".
Mais la nouveauté la plus éclatante est l'utilisation du rail pour desservir hangar et vacherie. Le fumier est ainsi transporté par des wagonnets au-delà de la plate-forme en attendant d'être utilisé pour amender les terres. De plus, le tas ainsi constitué par déversement est arrosé par le purin s'écoulant de la vacherie par des canalisations souterraines.
Il fait construire sur une terrasse les bâtiments de la ferme, maison du fermier, grange et vacherie, ces deux derniers disposés en forme de croix. L'architecture est rationnelle et sobre, basée sur la symétrie, l'harmonie des volumes et les jeux de couleurs des matériaux employés. En faisant disparaître les espaces fermés comme la cour, elle est totalement en rupture avec les partis traditionnels de l'exploitation paysanne trégoroise. La maison d'habitation est vaste et aérée, ouverte sur l'horizon, dominant la rivière de Morlaix. Les murs des trois bâtiments sont recouverts d'un enduit ocre jaune ; les chaînages des murs et les jambages des baies sont faits d'une alternance de granite et de brique rouge. Pour garder une certaine hiérarchie, le granite se fait plus rare dans la vacherie et la grange ; cette dernière conserve une façade entière en bois. La structure en pierre de ces bâtiments, aux grands volumes intérieurs, est complétée par des poteaux de bois afin de supporter un étage développant une grande surface de stockage.
Construite dans une période de crise pour l'agriculture, la ferme de Roz ar Menez est destinée à faire des émules. Malgré les investissements importants et les difficultés inhérents à toute innovation, l'entreprise est un succès. En dix ans, le bénéfice total d'exploitation s'élève à près de 50 000 francs. Paul de Champagny obtient la prime d'honneur de l'Association Bretonne en 1876.
Christian Millet, Daniel Sannier, Le Paysan breton en sa demeure, Skol Vreizh éd.
Sur le territoire de Ploujean, se voit encore une de ces fermes modèles à Roz ar Menez créée de 1857 à 1866 par le vicomte Paul de Nompère de Champagny, propriétaire du manoir voisin de Keranroux. Homme érudit, ce dernier baigne dans un milieu familial fortement préoccupé par l'amélioration de l'agriculture et de l'élevage. Son beau-père Emmanuel de Saisy est président du comice de Rostrenen et son beau-frère Louis de Saisy est propriétaire de la ferme-école de Castellouenan à Paule (Côtes d'Armor). Lui-même est en 1875 élu président de la société d'agriculture de Morlaix. A partir de 1884, il est directeur de la section spéciale d'agriculture de l'Association bretonne.
Pour concrétiser ses idées, Paul de Champagny conçoit lui-même la ferme de Roz ar Menez. Pour cela, il constitue un domaine de 83 hectares de 1857 à 1864 en regroupant des parcelles issues d'une quinzaine d'exploitations, remembrant les terres et supprimant les nombreux fossés et turons. Son pari est la modernité.
Il pratique un assolement de 7 ans. L'amendement des terres se fait à partir des engrais traditionnels (fumier, boues d'étang) mais aussi des apports de sable de mer (maerl, trez) et des engrais chimiques que les chemins de fer commencent à apporter en quantité dans la région de Morlaix. Pour l'élevage, après avoir rendu ses terres suffisamment riches, il sélectionne les vaches britanniques Durham de grande qualité et incite ses voisins et paysans à produire cette race. Le matériel agricole est du "dernier cri". David Madec nous les cite: "charrue Garnier, araire et semoir Bodin, extirpateur Coleman, herses Houard, rouleau Croskill, bref une multitude d'instruments primés lors des concours".
Mais la nouveauté la plus éclatante est l'utilisation du rail pour desservir hangar et vacherie. Le fumier est ainsi transporté par des wagonnets au-delà de la plate-forme en attendant d'être utilisé pour amender les terres. De plus, le tas ainsi constitué par déversement est arrosé par le purin s'écoulant de la vacherie par des canalisations souterraines.
Il fait construire sur une terrasse les bâtiments de la ferme, maison du fermier, grange et vacherie, ces deux derniers disposés en forme de croix. L'architecture est rationnelle et sobre, basée sur la symétrie, l'harmonie des volumes et les jeux de couleurs des matériaux employés. En faisant disparaître les espaces fermés comme la cour, elle est totalement en rupture avec les partis traditionnels de l'exploitation paysanne trégoroise. La maison d'habitation est vaste et aérée, ouverte sur l'horizon, dominant la rivière de Morlaix. Les murs des trois bâtiments sont recouverts d'un enduit ocre jaune ; les chaînages des murs et les jambages des baies sont faits d'une alternance de granite et de brique rouge. Pour garder une certaine hiérarchie, le granite se fait plus rare dans la vacherie et la grange ; cette dernière conserve une façade entière en bois. La structure en pierre de ces bâtiments, aux grands volumes intérieurs, est complétée par des poteaux de bois afin de supporter un étage développant une grande surface de stockage.
Construite dans une période de crise pour l'agriculture, la ferme de Roz ar Menez est destinée à faire des émules. Malgré les investissements importants et les difficultés inhérents à toute innovation, l'entreprise est un succès. En dix ans, le bénéfice total d'exploitation s'élève à près de 50 000 francs. Paul de Champagny obtient la prime d'honneur de l'Association Bretonne en 1876.
Christian Millet, Daniel Sannier, Le Paysan breton en sa demeure, Skol Vreizh éd.
Cl. P. Virion
Cl. et documents : J. Quinquis
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Le vendredi 9 février 2018 à 10h :
"Des peintres du XIXeme et XXeme siècle à Plougasnou"
conférence par Jean-François Joly.
Répertoire des sites où les artistes ont réalisé leurs œuvres (Maxime Maufra, Alexandre Benois, René Seyssaud, Paul Madeline, Maïse Kisling, Inge Röhmer etc.).
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Le vendredi 12 janvier 2018 :
L'aménagement du ruisseau de Pontolaincoat
conférence de Sébastien Le Goff
suivie d'une sortie sur le terrain
rendue possible par l'amabilité de Monsieur et de Madame de Kersauzon.
L'aménagement du ruisseau de Pontolaincoat
conférence de Sébastien Le Goff
suivie d'une sortie sur le terrain
rendue possible par l'amabilité de Monsieur et de Madame de Kersauzon.
document : Sébastien Le Goff
cl. P. Virion