Vie de l'association en 2019
Vendredi 6 décembre à 10h00 :
Alimentation et standards nutritionnels,
conférence scientifique de l'année par Philippe Sébert.
Le rôle de l’alimentation est d’apporter à la cellule les nutriments nécessaires à sa construction et à son fonctionnement au repos et en activité. Les nutriments apportés par l’alimentation ou sa dégradation sont de plusieurs types.
Les oligoéléments et les sels minéraux n’apportent aucune énergie mais sont absolument nécessaires au fonctionnement de l’organisme : leur dénomination dépend de la quantité nécessaire (sels minéraux si plus de 50mg/kg : Cl, K, Ca, Mg, Na, P ; oligoéléments si moins). De même, si elles non plus n’apportent pas d’énergie, les vitamines (liposolubles ou hydrosolubles) sont essentielles au bon fonctionnement de la cellule et des réactions biochimiques en jouant souvent un rôle de catalyseur.
Enfin, il ne faut pas oublier le rôle essentiel de l’eau qui doit être absorbée à raison de 1ml par kilocalorie (kcal) dépensée.
Les macronutriments ont un rôle énergétique et un rôle structural : ce sont les glucides, les lipides et les protéines. Si les glucides et les lipides (sucres et graisses) ont un coefficient d’utilisation digestive élevé (bien absorbés) il n’en est pas de même pour les protéines dont la valeur biologique joue un rôle important (liée à la composition en acides aminés). En effet, si un seul acide aminé fait défaut, et a fortiori plusieurs, la protéine qui le contient ne pourra être synthétisée. L’attention est attirée sur la nécessité de supplémenter les régimes végétaliens afin d’éviter les carences, les protéines végétales ayant une faible valeur biologique. Si les réserves en lipides sont importantes, les réserves en sucres sont faibles et celles en protéines inexistantes.
Des standards nutritionnels ont été déterminés afin d’assurer les rôles énergétique et structural (constitution des tissus) des macronutriments. Exprimés en % de l’apport énergétique : 55% de glucides, 30% de lipides, 15% de protéines ou 4,2,1 respectivement.
L’ensemble des éléments présentés lors de l’exposé ainsi que le coût énergétique du stockage et de la transformation des aliments montrent qu’il vaut mieux manger moins mais équilibré et fractionné que beaucoup et déséquilibré. Toute restriction peut avoir des conséquences désastreuses et doit donc être suivie médicalement.
La figure ci-dessus résume très schématiquement le propos. Elle montre que compte tenu de l’utilisation digestive (CUD), de la valeur biologique (VB) et du coût énergétique de la transformation et du stockage (TPP) de 100g ingérés, la quantité de nutriments finalement disponible dépend de leur nature.
Les oligoéléments et les sels minéraux n’apportent aucune énergie mais sont absolument nécessaires au fonctionnement de l’organisme : leur dénomination dépend de la quantité nécessaire (sels minéraux si plus de 50mg/kg : Cl, K, Ca, Mg, Na, P ; oligoéléments si moins). De même, si elles non plus n’apportent pas d’énergie, les vitamines (liposolubles ou hydrosolubles) sont essentielles au bon fonctionnement de la cellule et des réactions biochimiques en jouant souvent un rôle de catalyseur.
Enfin, il ne faut pas oublier le rôle essentiel de l’eau qui doit être absorbée à raison de 1ml par kilocalorie (kcal) dépensée.
Les macronutriments ont un rôle énergétique et un rôle structural : ce sont les glucides, les lipides et les protéines. Si les glucides et les lipides (sucres et graisses) ont un coefficient d’utilisation digestive élevé (bien absorbés) il n’en est pas de même pour les protéines dont la valeur biologique joue un rôle important (liée à la composition en acides aminés). En effet, si un seul acide aminé fait défaut, et a fortiori plusieurs, la protéine qui le contient ne pourra être synthétisée. L’attention est attirée sur la nécessité de supplémenter les régimes végétaliens afin d’éviter les carences, les protéines végétales ayant une faible valeur biologique. Si les réserves en lipides sont importantes, les réserves en sucres sont faibles et celles en protéines inexistantes.
Des standards nutritionnels ont été déterminés afin d’assurer les rôles énergétique et structural (constitution des tissus) des macronutriments. Exprimés en % de l’apport énergétique : 55% de glucides, 30% de lipides, 15% de protéines ou 4,2,1 respectivement.
L’ensemble des éléments présentés lors de l’exposé ainsi que le coût énergétique du stockage et de la transformation des aliments montrent qu’il vaut mieux manger moins mais équilibré et fractionné que beaucoup et déséquilibré. Toute restriction peut avoir des conséquences désastreuses et doit donc être suivie médicalement.
La figure ci-dessus résume très schématiquement le propos. Elle montre que compte tenu de l’utilisation digestive (CUD), de la valeur biologique (VB) et du coût énergétique de la transformation et du stockage (TPP) de 100g ingérés, la quantité de nutriments finalement disponible dépend de leur nature.
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Vendredi 8 novembre :
Les peintures murales des églises et chapelles de basse Bretagne, du XIIe au XVIe siècles (Langast, Kernascledern, Morieux, Kermaria an Inquist, etc...), conférence par Guy Leclerc.
cl. P. Virion
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Vendredi 11 octobre :
Visite de la manufacture des tabacs de Morlaix.
Photos : P. Virion
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Vendredi 14 juin :
sortie annuelle en baie de Rance et visite de l'hôtel d'Asfeld et de la malouinière de Montmarin.
L'association Patrimoine de Plougasnou remercie vivement Messieurs Olivier de la Rivière et Thibault de Ferrand, pour leurs présentations respectives sur l'Hôtel d'Asfeld, au Fort National, et au domaine de Montmarin.
Saint Malo, la cité Corsaire.
Les XVIIème et XVIIIème siècles virent les armateurs malouins s'enrichir par le commerce maritime et la guerre de course.
Jacques Cartier, Duguay Trouin, Surcouf, F.R. de Chateaubriand, et bien d'autres, firent la gloire de cette cité dont les remparts remontent au XIIème et dont le fondateur épiscopal, un gallois, Saint Maclou (Malo) s'installa d'abord dans la cité d'Aleth, aujourd'hui St Servan.
-Visites du matin: Hotel d'Asfeld du XVIIIème, classé MH. Cours d'histoire sur la vie des armateurs et la guerre de course.
Fort National : fort Vauban à vocation défensive. Superbe restauration. Cours sur le fonctionnement des canons et la vie dans les forts.
Restaurant "le Chateaubriand" intra muros.
- Après midi: Anse Solidor, avec sa célèbre tour dominant la Rance. Histoire d'Aleth. Passage sur l'usine marémotrice de la Rance.
Visite du domaine de Montmarin. Malouinière et jardins remarquables, Exposition de la maquette du port, et du chantier naval, créés par l'armateur qui y vécut, Benjamin Dubois.
Lydie Kerdiles
Photos : P. Virion
Photos : L. Kerdiles
Photos : J. Quinquis
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Vendredi 17 mai :
visite du manoir de Lesmaës à Plestin-les-Grèves : accueil de M. et Mme Forterre
visite du manoir de Goasmelquin à Plouégat-Guerrand : accueil de M. Renaud de Clermont-Tonnerre
L'association Patrimoine de Plougasnou remercie chaleureusement M. et Mme Forterre, ainsi que M. et Mme Renaud de Clermont-Tonnerre pour avoir eu l'amabilité de lui faire partager l'histoire et le charme de leurs demeures.
Manoir de Lesmaës. Cl. P. Virion
Manoir de Goasmelquin. Cl. P. Virion
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Samedi 27 avril :
visite du manoir de Mesquéault
où nous avons été accueillis par les propriétaires, Monsieur et Madame Rouve.
visite du manoir de Mesquéault
où nous avons été accueillis par les propriétaires, Monsieur et Madame Rouve.
L'association Patrimoine de Plougasnou remercie Monsieur et Madame Rouve qui lui ont ouvert les portes de leur manoir dans la plus grande cordialité, tout en évoquant avec passion l'évolution passée et future des bâtiments qu'ils restaurent.
Cl. : P. Virion
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Vendredi 15 mars 2019 :
Le Palmier, conférence par Danielle Blondel,
conférencière spécialiste de l'histoire des jardins et des plantes.
Le Palmier, conférence par Danielle Blondel,
conférencière spécialiste de l'histoire des jardins et des plantes.
Ni herbe, ni arbre, le palmier baptisé "Prince des végétaux" par le grand botaniste Carl von Linné, est une plante à part dans le monde végétal. Sa famille compte environ 3000 espèces qui se distinguent par leur originalité botanique et leur diversité morphologique.
Les palmiers sont originaires d'une vaste aire géographique, des régions les plus arrosées aux plus arides de tous les continents.
Plantes aux mille usages, leur intérêt économique est considérable, on peut parler de civilisation du palmier.
Il est vénéré par les peuples des déserts et des tropiques, associé aux rituels religieux et culturels. Ses symboles sont innombrables. Sa puissance évocatrice invite au voyage dans des pays lointains souvent imaginaires.
D'un grand intérêt ornemental, les palmiers ont été acclimatés dans de nombreuses régions à climat méditerranéen, ils ont transformé des paysages comme celui de la Côte d'Azur.
La conférence se termine par une évocation du palmier dans l'Art.
Les palmiers sont originaires d'une vaste aire géographique, des régions les plus arrosées aux plus arides de tous les continents.
Plantes aux mille usages, leur intérêt économique est considérable, on peut parler de civilisation du palmier.
Il est vénéré par les peuples des déserts et des tropiques, associé aux rituels religieux et culturels. Ses symboles sont innombrables. Sa puissance évocatrice invite au voyage dans des pays lointains souvent imaginaires.
D'un grand intérêt ornemental, les palmiers ont été acclimatés dans de nombreuses régions à climat méditerranéen, ils ont transformé des paysages comme celui de la Côte d'Azur.
La conférence se termine par une évocation du palmier dans l'Art.
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Vendredi 8 février 2019 :
Peintres du XIXe siècle à Plougasnou, conférence par Jean-François Joly. Répertoire des sites où neuf artistes ont réalisé leurs œuvres entre les années 1930 et 1980.
Peintres du XIXe siècle à Plougasnou, conférence par Jean-François Joly. Répertoire des sites où neuf artistes ont réalisé leurs œuvres entre les années 1930 et 1980.
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Vendredi 18 janvier 2019 :
L'homme et l'animal dans les campagnes bretonnes : l'idée qu'il s'en fait et les légendes qui l'entourent, conférence par Daniel Giraudon.
L'homme et l'animal dans les campagnes bretonnes : l'idée qu'il s'en fait et les légendes qui l'entourent, conférence par Daniel Giraudon.
Etre an dud hag alloened, n'eus ket 'met ar vadeiant, ce qui distingue l'homme de l'animal, c'est le baptême, dit-on en breton. En effet, il n'y a pas si longtemps à la campagne, l'animal domestique fait partie de la famille, le cheval certainement mais aussi, le chien, le chat, les abeilles et l'ensemble de la basse-cour. On leur donne des noms, on prend soin d'eux et on leur parle comme à des êtres humains. A tel point qu'on a pu traduire leur langage. Comme les ciels de Bretagne, ils sont de tous les instants dans les conversations quotidiennes sous forme de comparaisons, de dictons météo, de croyances, de légendaire ...
Daniel Giraudon, professeur émérite de breton à l'Université de Bretagne Ouest (UBO) et chercheur au Centre de Recherche Bretonne et Celtique (CRBC), a beaucoup écrit à ce sujet dans ses différents ouvrages et notamment dans Du coq à l'âne,(Prix FR3), un bestiaire populaire dont il a recueilli la matière dans la mémoire des anciens au cours de longues enquêtes de terrain. Il fera un petit tour de l'arche de Noé en Basse-Bretagne dans le style qui lui est propre et qui n'engendre pas la mélancolie. |